Politique : 63 ans des acquis du progrès et de maturité du Congo 



Politique : 63 ans des acquis du progrès et de maturité du Congo 

Les Congolais célèbrent le 15 août 2023, les 63 ans de l’accession du Congo à la souveraineté internationale. La célébration de cet événement historique majeure pour la République du Congo qui se tient sous le thème « Engagement citoyen, résilience et progrès social », appelle à ressasser le parcours du pays depuis la prise en charge de son destin en tant qu’Etat, en jetant un regard sur les grands repères de l’évolution de la République, afin d’apprécier le travail accompli dans le cadre de sa  modernisation.

La proclamation de l’indépendance du Congo a ouvert une nouvelle ère de  son histoire permettant à ce territoire de 342 000 kilomètres carrés de se libérer de  la tutelle coloniale française, 69 ans après le traité de Mbé de 1880 entre Pierre Savorgnan de Brazza et le roi Makoko.

Après cette accession à la souveraineté internationale, tous les espoirs sont permis. Fulbert Youlou, 43 ans, prêtre catholique accède à la tête de la jeune République. Ce natif de Madibou dans la région du Pool, premier du Congo, n’est pas un inconnu pour les Congolais, car, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, et après la conférence de Brazzaville de 1944 qui octroie aux colonies françaises davantage d’autonomie, il a gravi les marches du pouvoir politique.

En 1963, Alphonse Massamba-Débat lui succède à la tête du pays. Il rompt avec le libéralisme de son prédécesseur et prône une politique marxiste à l’image de celle d’Ahmed Sékou Touré en Guinée. En raison de nombreuses tensions internes, il finit par se retirer en 1968.

Après ce retrait, Augustin Poignet, homme politique congolais, assume brièvement l’intérim de la présidence.

Le président Marien Ngouabi  accède à la magistrature suprême le 31 décembre 1968. Il rompt avec le libéralisme de Alphonse Massamba-Débat et instaure le  marxisme-léninisme. Ce parachutiste formé à l’École militaire préparatoire de Strasbourg et de Saint-Cyr en France, rêvait de voir triompher le « socialisme scientifique » dans son pays.

Après sa mort en 1977,  il est remplacé par Joachim Yhombi-Opango, devenu président du comité militaire du parti, Chef de l’État le 5 avril de la même année. Il dirige la République populaire du Congo de 1977 à 1979.

Le 5 février 1979, une session extraordinaire du Comité Central du PCT, met un terme au Comité Militaire du Parti (CMP), directoire politique provisoire, institué au lendemain de la mort du Président Marien Ngouabi. C’est alors que Denis Sassou-N’Guesso est élu président du comité central du Parti congolais du travail (Pct).

Le troisième Congrès extraordinaire de mars 1979, confirme son élection à la tête de ce parti et par conséquent à celle de l’Etat.

Denis Sassou-N’Guesso pose les jalons de l’affirmation

 Le chef de l’Etat congolais  amorce une nouvelle étape d’affirmation sur le plan international, en mettant en place une diplomatie agissante. Dans cette optique, il est élu 23e Président en exercice de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en juillet 1986. A ce titre, il initie plusieurs actions, entre autres, la création du Fonds Africa; le premier symposium international des écrivains pour lutter efficacement contre le régime d’apartheid, en mai 1987 à Brazzaville.

 Cette diplomatie agissante permet à Denis Sassou-N’guesso de marquer de manière particulière l’Afrique et le monde au cours de son mandat à la tête de cette organisation africaine. On y retient entre autres, les négociations quadripartites (Etats-Unis, Angola, Cuba et Afrique du Sud), qui aboutiront, le 13 décembre 1988, à la signature protocole de Brazzaville. Ce protocole consacre l’indépendance de la Namibie, le retrait des troupes sud-africaines et cubaines d’Angola, la fin de l’apartheid, la libération de Nelson Mandela et l’avènement de la nouvelle Afrique du Sud.

En 1990, sa capacité d’adaptation aux situations l’amène à ouvrir le pays à la démocratie multipartite, marquée par l’organisation, en 1992, des élections démocratiques.

Le président Pascal Lissouba est élu au suffrage universel direct à l’issue du 2e tour de l’élection présidentielle du 16 août 1992.

A la suite des événements socio-politiques de juin 1997, Denis Sassou-N’Guesso revient au pouvoir. Il institue deux cadres de concertation permettant de créer les conditions d’un environnement de paix et de sécurité durables notamment, le Forum National pour la Réconciliation, l’Unité et la Reconstruction du Congo, en 1998, et le Dialogue National Sans Exclusive, en 2001.

A la faveur de la constitution de 2002, il est élu Président de la République, le 10 mars pour un mandat de sept ans, Denis Sassou-N’Guesso est élu.

Réélu à la tête du pays pour un second mandat de sept ans 2009, et à la faveur de la nouvelle constitution de octobre 2015 consacrant la 6e la République., il assure les rênes du pouvoir jusqu’à ce jour.

Dès lors, le combat de Denis Sassou-N’Guesso se résume par son implication dans les questions liées au changement climatiques et à la préservation de la paix tant au niveau national qu’international. (ACI)




Avec ACI (AGENCE CONGOLAISE D’INFORMATION)

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