La jeunesse gabonaise en proie d’oisiveté cherche quoi faire et se livre à des activités dangereuses.

La sempiternelle question des aires des jeux et activités dédiées à la jeunesse est abordée depuis fort longtemps. Seulement cette fois-ci, à scruter la problématique de plus près, la question est bien plus criarde aujourd’hui, car cette même jeunesse se livre à des expériences plus dangereuses que récréatives.

Ne dit-on pas que l’oisiveté est mère de tous les vices ? A la recherche des expériences, la jeunesse en libertinage et en manque d’encadrement pour la plupart n’hésite pas à se créer des opportunités d’amusement. Ceux qui choisissent de faire du roller en plein air le font sur la voie publique souvent sans mesures de sécurité. Au moment qu’ils jugent opportun,ils s’accrochent aux véhicules en circulation à l’insu des chauffeurs. Une imprudence qui à des conséquences néfastes ou funestes pour ces derniers et l’assistance, souvent témoin de ce fait.

D’autres choisissent de jouer au football ,ils pratiquent ce sport soit sur des terrains marécageux ou cabossés. C’est le cas des enfants des terrains des particuliers à derrière la prison, où ces sujets se sont trouvé un stade en plein terrain marécageux, choisissant d’ignorer des eaux insalubres, boue infestée des microbes et autres désagréments circonstanciels. S’agissant de ces terrains bourrés de cailloux et de poussière,le cas du terrain de football de saint George, non loin du canal de l’échangeur de Nzeng Ayong.Un espace non seulement miné de pierres, mais aussi quasiment enfoui dans la broussaille.

Risque. Après l’avènement des stupéfiants communément appelés kobolos, voici une fois de plus cette jeunesse négativement inspirée autour des activités qui ne leur feront pas de bon à tout moment. Toutefois, les sociétés qui ont compris qu’il était impérieux d’aménager des aires de jeux bien équipées ont vite cerné l’urgence d’occuper la jeunesse pendant ses heures creuses. Les petits gabonais, en manque d’infrastructures qui lui soient proprement dédiees se complait, pour l’instant dans la sexualité, le vol, l’arnaque, la convoitise. Même si une frange à peine moyenne arrive à se démarquer du lot par des occupations beaucoup plus constructives.



Avec Le Touraco vert

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